Burundi : libéré de prison, le journaliste Bob Rugurika
accueilli en grande pompe !
La justice burundaise a ordonné ce mercredi la libération du directeur de la Radio publique africaine (RPA), Bob Rugurika, arrêté en janvier dernier, contre une caution de 15 millions de francs burundais, soit plus de 8 800 euros, rapporte Anadolu Agency. Le parquet de la République à Bujumbura avait procédé à l’arrestation du directeur de la RPA le 20 janvier dernier.
Il était poursuivi pour « complicité à l’acte d’assassinat », « viol du secret de l’instruction » et « manquement à la solidarité publique ». La justice lui reprochait la diffusion, il y a près d’un mois, sur les ondes de sa radio, parmi les plus écoutées du Burundi, des informations qui impliquent le général Adolphe Nshimirimana, ex-patron des services burundais de renseignement, dans l’assassinat de trois religieuses italiennes au nord de Bujumbura, les 7 et 8 septembre 2014.
La justice burundaise a ordonné ce mercredi la libération du directeur de la Radio publique africaine (RPA), Bob Rugurika, arrêté en janvier dernier, contre une caution de 15 millions de francs burundais, soit plus de 8 800 euros, rapporte Anadolu Agency. Le parquet de la République à Bujumbura avait procédé à l’arrestation du directeur de la RPA le 20 janvier dernier.
Il était poursuivi pour « complicité à l’acte d’assassinat », « viol du secret de l’instruction » et « manquement à la solidarité publique ». La justice lui reprochait la diffusion, il y a près d’un mois, sur les ondes de sa radio, parmi les plus écoutées du Burundi, des informations qui impliquent le général Adolphe Nshimirimana, ex-patron des services burundais de renseignement, dans l’assassinat de trois religieuses italiennes au nord de Bujumbura, les 7 et 8 septembre 2014.
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SwissLeaks : quand les forêts d’Afrique remplissent les
comptes secrets d’HSBC
Par Joan Tilouine, Le Monde, 17.02.2015
C’est un homme d’affaires éreinté, les yeux mi-clos, cernés par des nuits d’insomnie. Pierre A., 52 ans, a perdu la verve et l’aplomb qu’il a déployés de Kinshasa à Bujumbura où il cherche du pétrole. Cofondateur d’une société pétrolière junior domiciliée en Grande-Bretagne, il parle vite, s’emporte, s’agace mais ne regrette rien.
Les autorités fiscales françaises, pourtant, considèrent que Pierre A., l’un des 3 000 titulaires français de comptes chez HSBC Private Bank à Genève, s’est rendu coupable de fraude fiscale caractérisée et ont déposé une plainte pénale contre lui. Son cas, comme celui de quatre autres contribuables indélicats, est géré par le nouveau parquet national financier. « Liliane Bettancourt avait près de 100 millions d’euros sur des comptes à l’étranger non déclarés et le fisc n’a pas porté plainte, se défend Pierre A. Pourquoi mon cas, avec cinq millions de dollars, est-il singularisé ? ». Sans conviction, il dénonce un acharnement « inique, car ils ont vu que je faisais des affaires en Afrique. Alors, ils se sont dit, c’est louche ».
Par Joan Tilouine, Le Monde, 17.02.2015
C’est un homme d’affaires éreinté, les yeux mi-clos, cernés par des nuits d’insomnie. Pierre A., 52 ans, a perdu la verve et l’aplomb qu’il a déployés de Kinshasa à Bujumbura où il cherche du pétrole. Cofondateur d’une société pétrolière junior domiciliée en Grande-Bretagne, il parle vite, s’emporte, s’agace mais ne regrette rien.
Les autorités fiscales françaises, pourtant, considèrent que Pierre A., l’un des 3 000 titulaires français de comptes chez HSBC Private Bank à Genève, s’est rendu coupable de fraude fiscale caractérisée et ont déposé une plainte pénale contre lui. Son cas, comme celui de quatre autres contribuables indélicats, est géré par le nouveau parquet national financier. « Liliane Bettancourt avait près de 100 millions d’euros sur des comptes à l’étranger non déclarés et le fisc n’a pas porté plainte, se défend Pierre A. Pourquoi mon cas, avec cinq millions de dollars, est-il singularisé ? ». Sans conviction, il dénonce un acharnement « inique, car ils ont vu que je faisais des affaires en Afrique. Alors, ils se sont dit, c’est louche ».
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